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Les bienfaits des massages bien-être

Institut la Bio Attitude - La Wantzenau Dr Hauschka - Stéphanie Fink
Publié par Stéphanie Fink dans Soin à l'institut · Samedi 01 Avr 2023
Les massages sont pratiqués depuis des millénaires. Il semblerait que l’on ait retrouvé leurs pratiques et bienfaits dans de vieux manuscrits chinois datant de 3000 ans av. J.-C.


Un peu plus tard les Grecs et les Romains, les utilisaient pour soulager les douleurs après les jeux des gladiateurs.
En occident, la pratique des massages n’est pas réellement entrée dans les mœurs, en raison des vestiges du christianisme qui voyait le contact physique par le toucher d’un mauvais œil.
Aujourd’hui, les massages bien-être semblent revenir en force, la tendance des spas et hôtels qui proposent des massages augmente, et ces derniers sont associés à la détente, au bien-être et au lâcher-prise. S’octroyer une pause détente est plus tendance.
Mais au-delà du plaisir et de la détente qu’il procure sur l’instant le massage a en effet des vertus curatives incontestées.
Certaines manœuvres permettent de libérer les tensions qui assaillent le corps, et de ce fait le corps est mieux à même de se défendre et de résister au stress.

Le massage a-t-il un pouvoir anti-inflammatoire ?

Des chercheurs canadiens ont décrypté les rouages intimes du fonctionnement d’un massage.
Il semblerait que les manœuvres engendrent dans l’organisme des modifications biochimiques en chaînes qui se propageraient jusqu’au cœur des cellules, capables de modifier l’ADN.
Pour leur étude, les biologistes du département des maladies neuromusculaires et neurométaboliques de l’université McMaster, à Hamilton (Ontario), ont recruté onze jeunes sportifs qu’ils ont fait pédaler sur un vélo stationnaire durant soixante-dix minutes à toute vitesse.

 Après cet effort intense, chacun d’eux a bénéficié d’un massage sur une seule jambe. En analysant les échantillons de muscle prélevés à l’intérieur de leurs cuisses juste avant l’exercice, et dix minutes après le massage puis deux heures et demie plus tard, les chercheurs se sont aperçus que le massage avait déclenché des effets comparables à un traitement antalgique médicamenteux.

Bien que les biopsies des deux jambes présentent les mêmes microlésions occasionnées par le pédalage forcené, celles issues des muscles massés concentrent en effet beaucoup moins de molécules inflammatoires que les autres. Ces dernières n’ont pas été évacuées par les mouvements d’effleurage, de friction et de malaxage, mais tout simplement empêchées par les cellules musculaires elles-mêmes.

 Explication : les pressions induites par le massage sont détectées par de minuscules capteurs incrustés dans la membrane des cellules. Ceux-ci transmettent aussitôt l’information à l’intérieur de leur cellule sous forme de signaux moléculaires (des protéines kinase à la structure modifiée).

Dès lors, la machinerie cellulaire se met en marche et provoque des événements en cascade qui aboutissent à l’activation de neuf gènes d’ordinaire silencieux, dont certains neutralisent le processus inflammatoire.
Aussi les tissus massés seront-ils plus toniques et mieux armés face aux agressions durant tout ce temps.

Le massage a-t-il des effets anxiolytiques ?

Les manœuvres très appuyées sur tout le corps, telles celles réalisées lors d’un massage, exercent aussi un effet bénéfique sur le système immunitaire et hormonal. Des récepteurs spécifiques du toucher profond localisés dans le derme, la couche de peau située juste sous l’épiderme, sont à cette occasion stimulés. Ils envoient alors des impulsions nerveuses à la moelle épinière, laquelle les achemine jusqu’au cerveau.

En réponse, celui-ci se met à produire de grandes quantités de dopamine, de sérotonine et d’endorphine, qui se diffuse dans tout l’organisme par l’intermédiaire de la circulation sanguine.
Une étude menée en septembre 2010 au Cedars-Sinai Medical Center de Los Angeles a clairement démontré qu’il en résultait également une diminution importante de la sécrétion de cortisol, l’hormone du stress. Des cathéters intraveineux ont été posés dans le bras de cinquante-trois bénévoles en bonne santé. Tous se sont ensuite allongés sur une table de massage confortable, dans un cadre strictement identique.

Mais seule la moitié d’entre eux a reçu un massage suédois de quarante-cinq minutes dans les règles de l’art. Les autres n’ont eu droit qu’à des touchers légers, principalement des effleurages. L’analyse des échantillons de sang prélevés chez tous les participants avant et après la séance a clairement montré la différence.
Chez les personnes ayant été vraiment massées, on constate une nette augmentation de la concentration en lymphocytes (globules blancs du système immunitaire) et une diminution significative de la vasopressine, hormone qui régule la pression sanguine et la libération de cortisol par les glandes surrénales.

Chez les autres, en revanche, seule une élévation de l’ocytocine (hormone de la satisfaction) est décelable. L’effet anxiolytique des massages ne relève donc pas du simple effet placebo.

Un travail sur les tensions physiques et psychiques

« Le toucher n’est pas qu’un contact physique. Habilement utilisé, il peut avoir un impact émotionnel, relier l’individu à lui-même et aux autres, ouvrir au toucher intérieur ».



                                                   


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