La symbolique du Pendu
La notion d’immobilisme
La
symbolique du pendu ; douzième arcane du tarot de Marseille, fais référence au
fait de s’immobiliser temporairement. C’est un arcane qui représente l’absence
de mouvements physiques. Il implique que les événements sont présentement à un
point d’arrêt. Toutefois, nous le verrons dans les symboles qui suivront, il
nous dit plus précisément que le mouvement et l’action sont intériorisés sur le
plan psychique.
La notion d’abnégation
Le
Pendu représente le fait de faire passer prioritairement une personne ou une
cause devant lui, parce qu’ils considèrent que cette personne ou cette cause
vaut la peine de s’oublier momentanément pour elle. Il croit profondément à
quelque chose et vit selon ses convictions, même si cela implique de s’effacer
temporairement. L’ego diminue et prend conscience de son univers. Ils se donnent
bénévolement aux gens qui l’entourent.
La notion de transcendance
Le
Pendu symbolise le fait de passer les limites de la matière et du monde
quotidien qui l’entoure. Il représente l’archétype de lâcher-prise présent dans
toutes les grandes philosophies spirituelles du monde. Et par tous les moyens
mystiques (méditation, prière, voyage astral, yoga, rêve lucide, hypnose, etc.)
que l’ego peut prendre pour aller au-delà de lui-même et prendre conscience de
tous. Il est un appel mystique, religieux, spirituel, ésotérique et
métaphysique. Il ouvre les portes de l’autre monde et permet d’en ressentir la
présence. Il est un arcane qui s’immobilise physiquement pour permettre à l’âme
de devenir le véritable corps actif du sujet. Il vit totalement le moment
présent.
La notion de lien
Le
pendu s’attache à quelqu’un ou à quelque chose pour ses convictions. Il peut
symboliser un mariage, une union, une entente, une promesse, un vœu, un serment,
un engagement et même un contrat professionnel.
Lorsque le Pendu se présente inversé dans un tirage
La
symbolique du pendu l’arcane 12 du tarot de Marseille lorsqu’il se présenta à
vous dans un tirage inversé représente un immobilisme qui devient pesant et
limitatif. Il commence de plus en plus à ressembler à une prison dans laquelle
il est impossible de s’échapper. Et à une chaîne qui empêcherait le pendu
d’avancer. Il prend l’allure des contraintes, des pièges et des empêchements. Le
pendu souffre en silence dans son coin.
L’oubli
de soi devient systématique et permanent. Il n’est plus motivé par un sentiment
d’humanisme, de loyauté ou de dévotion, mais bien par un sentiment
d’esclavagisme à peine conscient. La personnalité et l’ego, pourtant nécessaire
à la cohésion mentale, sont en train de se dissoudre totalement. Il est devenu
la marionnette de quelqu’un de quelque chose et ils refusent de s’en rendre
compte.
Il
se perd dans ces mondes astraux et devient totalement inconscient de la réalité
qui l’entoure. Il est tellement pris dans ses délires mystiques, qu’il devient
prisonnier des rêves et des illusions. Il est vraiment en fuite mystique. À la
fin, il risque une désillusion totale et douloureuse quand il reviendra les
pieds sur terre.
Il
est esclave ou dépendant de ce lien. Il refuse totalement de le couper, alors
qu’il en souffre. Incapable de passer à autre chose, il reste prisonnier du lien
et étouffe lentement. Le pendu est celui qui refuse de partir suite à une
rupture. Il est une perpétuelle victime et semble déterminé à le
rester.